L’air que nous respirons : influence des sources de pollen dans les espaces verts. Exemple de Lyon

by in Actualité 4 septembre 2019

« L’objet de cette étude était de montrer comment l’implantation de différentes espèces végétales en ville peut contribuer à renforcer l’exposition des citadins au pollen et, de ce fait, accroître la prévalence des pollinoses.

Le travail a été réalisé sur quatre parcs intra-urbains de Lyon entre mars et juin 2018. Dans chacun d’eux a été mis en place un capteur pollinique de proximité, de type Sigma2-Like Trap (SLT), et ont été exploitées les données concernant quatre taxons arboréens à potentiel allergisant fort ou modéré. Un index de source (fondé sur le nombre d’arbres) et un index d’exposition (reposant sur les quantités de pollen) ont été calculés pour chaque parc, en se limitant au parc ou en prenant en compte la voirie adjacente. Les arbres à pollen allergisant sont nombreux dans les parcs et à leurs abords, même si les espèces dominantes varient beaucoup d’un cas à l’autre.

Les index de source et d’exposition les plus élevés ont été obtenus pour le bouleau au jardin d’Erevan, exclusivement planté de cette espèce, et pour le platane dans les parcs de Gerland et de la Tête d’Or où cet arbre est très abondant dans le voisinage. Les résultats obtenus peuvent être d’un grand intérêt pour la mise en œuvre de mesures destinées à réaménager les espaces verts existants ou à en créer de nouveaux, avec la perspective de réduire les risques allergiques pour les résidents et les visiteurs. La priorité doit être d’éviter les peuplements monospécifiques. »

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PHAM TI N., THIBAUDON M., MONNIER S. et BESANCENOT J. P. L’air que nous respirons : influence des sources de pollen dans les espaces verts. Exemple de Lyon. Revue Française d’Allergologie. 2019, 9 p.