Le bisphénol B : une mauvaise alternative au bisphénol A
Des experts de l’ANSES ont conclu qu’ils avaient des propriétés endocriniennes similaires. En d’autres termes, le bisphénol B a un potentiel de perturbateur endocrinien semblable à celui du bisphénol A. Les conclusions des travaux menés par l’ANSES sur ce sujet sont présentées dans un article publié ce mois-ci dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives.
Des tests ont été réalisés sur des rongeurs et des poissons, et ont démontré une influence du bisphénol B sur les oestrogènes, la production de testostérone, la stéroïdigénèse (c’est-à-dire le processus de production des hormones stéroïdiennes ou stéroïdes, dont font partie les hormones sexuelles masculines et féminines), la spermatogénèse ou encore la reproduction en général.
Bien que le bisphénol B ne soit pas utilisé ou fabriqué en Europe (il n’est pas enregistré dans le cadre du réglement européen REACH), ces résultats permettent de montrer que cette substance ne pourrait être envisagée comme une alternative sûre au bisphénol A.
Retrouvez la synthèse de l’ANSES ici et l’article paru dans Environmental Health Perspectives ici.