Evolution de l’indice Atmo en 2021
Depuis le début de l’année 2021, l’indice Atmo a été remanié. Cet indice, inchangé depuis 1994, mesurait auparavant l’ozone (O3), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et certaines particules fines inférieures à 10 micromètres (PM10). Il prend en compte désormais également les particules fines inférieures à 2,5 micromètres (PM2,5) pour ses relevés quotidiens.
En se calquant sur les seuils établis par l’Agence européenne de l’environnement (AEE), le mode de calcul de la qualité de l’air a été modifié. Il était auparavant qualifié de « très bon » à « très mauvais ». Maintenant les qualificatifs pour la qualité de l’air sont au nombre de six, avec leur propre couleur et sont les suivants : bon / moyen / dégradé / mauvais / très mauvais / extrêmement mauvais.
Autre nouveauté, les relevés ne concernent plus uniquement les agglomérations de plus de 100 000 habitants mais aussi chaque établissement public de coopération intercommunal (EPCI) et ce, sur l’ensemble du territoire métropolitain et outre-mer.
L’alignement sur des seuils plus bas et la prise en compte d’un polluant supplémentaire vont mécaniquement engendrer plus de jours avec un indice de qualité d’air plus mauvais qu’avant. La question de la perception du grand public et du traitement dans les médias sera une des interrogations à suivre suite à ce changement.
Enfin, Atmo précise que cet indice ne prend pas en compte l’effet cocktail potentiel des polluants et que d’autres polluants tels que les pollens, les pesticides ou encore les particules ultrafines ne sont pas considérés pour le calcul de l’indice.
Pour plus d’informations : https://atmo-france.org/qualite-de-lair-lancement-du-nouvel-indice-atmo/