Exposition à long terme à de faibles concentrations de particules PM2,5 et mortalité

by in Actualité 16 juillet 2020

Des chercheurs australiens ont voulu étudier les éventuelles corrélations entre les concentrations de PM2,5 et la mortalité totale ainsi que la mortalité par cause spécifique (non-accidentelle, cardiovasculaire ou respiratoire). Pour cela, ils ont étudié 242 320 décès survenus dans le Queensland entre 1998 et 2013 et les ont comparés avec les concentrations de PM2,5 sur cette période.

L’exposition annuelle aux PM2,5 a progressivement augmenté mais est toujours restée en-dessous des recommandations l’OMS. Pourtant, cette augmentation s’est accompagnée d’une hausse de la mortalité totale ainsi que de la mortalité par cause spécifique. Chaque augmentation des concentrations de PM2,5 de l’ordre d’1µg/m3 d’air résultait en une augmentation de la mortalité d’environ 2%.

L’exposition à long terme aux PM2,5, même si les concentrations restent faibles, serait ainsi susceptible d’augmenter la mortalité. Néanmoins, il faut interpréter ces observations avec précaution en raison de la méthode employée. Effectivement, elle suppose une prise en compte de tous les facteurs spatio-temporels et leur non-variation dans le temps.


Références : Yu W., Guo Y., Shi L. et al., 2020 : The association between long-term exposure to low-level PM2.5 and mortality in the state of Queensland, Australia: A modelling study with the difference-in-differences approach. [En ligne]. Public Library of Science, vol. 17, n°6. Disponible sur https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1003141