Bilan 2019 de l’action climat non-étatique, par l’Observatoire Climate Chance

by in Actualité 15 janvier 2020

L’association Climate Chance, qui regroupe les acteurs non étatiques du climat vient de publier à l’occasion de la COP25 le bilan de ses actions 2019. Ce bilan, dont la version française a été présentée le 28 novembre 2019, consiste en quatre cahiers traitant respectivement :
• Du bilan de l’action climatique par secteur d’émission.
• Du bilan de l’action climatique des collectivités territoriales.
• Du bilan des actions d’adaptation en partenariat avec le Comité 21.
• Et d’un cahier » finances » réalisé en partenariat avec Finance for Tomorrow

Le résumé exécutif donne une bonne idée de l’ampleur du travail réalisé. En effet, le contexte géopolitique de l’année 2019 n’a pas été favorable aux politiques mises en place pour faire la promotion des objectifs de développement durable 2019. Pourtant, l’année climatique 2019 montre avec certitude que nos sociétés sont d’ores-et-déjà confrontées à une altération des conditions climatiques suffisamment profonde pour que nous soyons contraints d’y adapter nos systèmes socioéconomiques à moyen ou long-terme.

La société civile, les ONG et les villes, ont bien souvent dans l’ombre, pris en compte la question du changement climatique par des actions concrètes qui reflètent une plus grande coopération internationale effectuée en dehors du cadre étatique.

Le cahier sur l’adaptation, réalisé en partenariat avec le Comité 21 reprend, dans une longue introduction, l’histoire de l’adaptation, les concepts sur lesquels elle repose et la difficile métrique utilisée pour tirer des bilans globaux. L’adaptation ne bénéficie toujours pas de l’attention égale à l’atténuation qui lui était promise depuis Cancún.

Malgré des liens évidents, les démarches d’adaptation se distinguent des approches typiques d’urbanisme et de développement durable (Carmin et al., 2012). Tout l’enjeu pour les gouvernements locaux est de regarder l’ensemble de leurs activités au travers de la « lentille climatique », pour parvenir à passer d’une logique d’adaptation incrémentale centrée sur la réaction à des événements ponctuels, à une logique transformative plus structurelle et anticipative des changements à venir.

Les actions entreprises pour l’adaptation ont bien souvent des impacts positifs sur l’atténuation ; elles permettent d’éviter des consommations énergétiques fortes.

Pour lire le résumé exécutif, cliquez ici.