Qualité de l’air extérieur en France en 2018

by in Actualité 12 décembre 2019

A l’exception de l’ammoniac provenant de l’agriculture, les émissions des principaux polluants réglementés ont baissé depuis 2000. Plus précisément, les émissions de particules de diamètre inférieur à̀ 10 μm (PM10) et de diamètre inférieur à 2,5 μm (PM2,5) ont diminué́ respectivement de 44 % et 53 %. Une baisse des concentrations de polluants dans l’air est elle-aussi observable, mais dans des proportions moindres que celle des émissions.

Les oxydes d’azote sont très présents dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille et le long des grands axes routiers. C’est dans ces zones que le nombre d’agglomérations présentant des dépassements de normes réglementaires pour la prévention de la santé à long terme est le plus important.

L’ozone est un polluant important dans le sud-est de la France. D’ailleurs, l’année 2018 a été marquée par trois épisodes d’ozone d’ampleur nationale avec des concentrations qui ont excédé 180 mg/m3 en une heure. Ces épisode de pollution ont eu lieu du 30 juin au 2 juillet, du 23 au 27 juillet et du 2 au 7 août.

On a pu constater deux épisodes de pollution par les particules, du 21 au 22 février et du 12 au 13 avril, la composition chimique des particules met en évidence la présence de nitrates. En Martinique, les épisodes de pollution par les particules correspondent à des brumes désertiques.

La France fait actuellement l’objet d’une procédure contentieuse vis-à-vis de l’Europe pour les PM et le NO2. Les zones ciblées en particulier sont Douai-Béthune-Valenciennes, Grenoble, Lyon, Marseille, la Martinique, Nice, Paris, Toulon, la zone urbaine régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur et la zone urbaine régionale de Rhône-Alpes.

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